vendredi 28 septembre 2007

Atlantes ? Vous avez dit atlantes ?

Hé oui, comme promis il va être question d'atlantes dans cet article. Mû et Shion, les deux héros de la fic "L'Ere des Deux Béliers" sont membres de cette ethnie légendaire. Il semblerait que Masami Kurumada, lorsqu'il créa Mû et Kiki en premier, leur ait donné les caractéristiques traditionnellement accordées à cette ethnie: grand (enfin, pour Kiki, il faudra attendre pour voir), assez mince, la peau blanche. Il leur a donné également les capacités uniques de réparer les armures et de posséder des pouvoirs psychiques supérieurs.

Je suis partie de ce postulat de base pour développer les deux atlantes dont j'allais traiter. Shion, créé après Mû, présente les même particularités physiques que lui, tout comme le jeune apprenti farceur (né un 1er avril, le pauvre...) Kiki. Quant aux deux points, qu'il s'agisse du 'tika' bouddhiste ou d'une mode imputée aux nobles dames japonaises qui se rasaient les sourcils et s'en dessinaient donc, c'est également un trait commun à nos trois atlantes.

Cela faisait déjà pas mal de choses concernant les héros de la fic, mais, après lecture d'un livre (A. Tomas, Les secrets de l'Atlantide, R. Laffont, 1969) et moult recherches sur le net, je me suis dit que ces atlantes-là ne devaient pas être seuls à exister, bien que le contraire eût été assez romantique, je dois bien le dire. Le livre parlait de royaumes cachés, au creux des cités aztèques ou dans les profondeurs du Tibet. Tibet ? C'était tout juste là d'où venaient Mû et Shion, de ce que Kurumada appelle Jamir et que tous les fans essaient en vain de localiser (le seul truc réel qui s'en rapproche est que ce serait la contraction de "Jammu et Cachemire", une province indienne à la limite de l'Himalaya).

J'ai donc fait porter mes recherches sur les royaumes atlantes qui se seraient installés au Tibet après la submersion de l'Atlantide, que ce soit Shambhala (ou le Shangri-la du roman "Horizons perdus" de James Hilton, inspiré du mythe de Shambhala) ou d'autres colonies qui auraient été fondées par les Atlantes. Je suis partie d'une histoire comme quoi une expédition aurait trouvé ce fameux royaume de Shambhala, très avancé technologiquement et caché quelque part du coté de l'Himalaya ou de l'Asie centrale. On leur aurait montré des machines très avancées mais ils auraient juré de taire certaines choses qu'ils avaient vues.
De la même façon, des légendes de ces régions parlent d'hommes à la peau blanche, de grande taille, qui peuplent ces régions perdues et non accessibles aux non-initiés.
De grands hommes blancs ? Il semblerait que Kurumada, comme je l'ai dit plus haut, ait également fait ce type de recherches puisque Shion et Mû semblent présenter les traits de ces hommes de légende.

Munie de ces connaissances, je créais donc à partir de ces légendes la lamaserie de Shambhala, inaccessible aux non-initiés, refuge de tout le savoir atlante et lieu de référence pour les cérémonies familiales de cette ethnie. Au moment des premiers chapitres, je n'en avais qu'une vague idée (d'ailleurs, si vous regardez bien, le nom même de Shambhala n'y apparaît pas), je savais que ce lieu existait, j'en avais pris bonne note mais sans plus. Le lieu a commencé à se développer vraiment avec l'annexe 1, car c'est l'un des lieux principaux du récit. J'en ai fait une lamaserie à l'extérieur classique, à l'architecture tibétaine mais, à l'intérieur, tout le raffinement atlante. C'est également là qu'est entreposée toute la mémoire atlante, ainsi que les actes de naissance et de décès de tous les ressortissants de l'ethnie.
Ce lieu d'archive m'a été inspiré par les archives du Gondor, où Gandalf va lire les mémoires d'Isildur dans le premier film du Seigneur des Anneaux.

Le lieu étant défini, un autre souci s'est posé à moi: les noms des personnages. Aucun livre ou recherche que j'ai pu faire ne m'avait indiqué des exemples de noms atlantes et j'en avais besoin, rien que pour nommer la maman de Mû. Alors une drôle d'association que j'avais lue quelque part s'est rappelée à mon bon souvenir: je me souvenais avoir lu quelque part que l'île de Numenor, chez Tolkien, qui connut un funeste destin et fut engloutie par les Valar, était en fait inspirée par l'Atlantide. Un tilt s'est donc produit dans mon crâne, et j'ai saisi mes "Contes Inachevés: Second Age" où je savais trouver un arbre généalogique des rois de Numenor (hé oui, pour ceux qui ne le savent pas je suis aussi auteur de fics sur le Seigneur des Anneaux...). A part le nom Arzaniel, sorti de mon imagination mais aux sonorités elfiques indéniables, et Egesh, tous les noms d'Atlantes qui parsèment mon récit sont tirés de ce livre. Toutes les terminaisons en -ë que vous verrez parfois sont tirées du Quenya, l'une des nombreuses langues inventées par Tolkien (celle que vous entendez dans les films est essentiellement du Sindarin).
Donc voilà, moi aussi je revendique des influences extérieures, je me suis d'ailleurs étonnée que personne, pour l'instant, ne me l'ait fait remarquer.

Une fois les noms créés, il m'a fallu, en m'inspirant d'influences diverses là aussi, créer les us, coutumes et traditions atlantes vu que, là aussi, le vide était flagrant. J'ai créé la cérémonie de l'eau en m'inspirant des cérémonies liées au nouvel an en Egypte ancienne. En effet, au moment de la nouvelle année, en juillet, les égyptiens allaient au Nil pour puiser de l'eau qui serait répandue sur le sol des maisons et dont une partie était gardée dans un vase spécial pendant l'année.
Le plus gros problème a été d'inventer le mode de vie atlante, leurs cérémonies, leur hiérarchie aussi, tout ça pour le chapitre 20 parce que cela a peu d'importance avant. J'avais délibérément fait le choix de donner à Shion une ascendance princière, sachant que, lorsque j'arriverais au 13 ans de Mû, cela aurait son importance. J'ai donc fait de nos deux Atlantes favoris des personnes de sang bleu, comme de la mère de Mû. Notre petit chevalier d'or est donc descendant de deux princes ayant survécu à la submersion et ayant fait souche au Tibet, Alcarin et Aulendil.
J'ai également pensé que, pour avoir des pouvoirs aussi grands, Mû devrait être de sang atlante quasiment pur, ce qui a été la seconde motivation pour faire de son père un descendant de prince. De toute façon, vu qu'il vit quasiment seul dans sa pagode et qu'il dépend du Sanctuaire, ça n'a pas sur son caractère une grande incidence, sauf peut-être sur son sens du devoir. Tout comme Shion le faisait, il vient peu à Shambhala, sauf quand il le faut. Cependant, il était important que ses serviteurs, enfin un au moins, soient atlantes lui aussi car, vu la conformation de la pagode, il faut savoir s'y téléporter pour y entrer et ce n'est pas donné à tout le monde.

Bon, j'arrête là de marteler votre cervelle pour ce soir, voilà le résultat de mes cogitations...

lundi 24 septembre 2007

Joyeux anniversaire Yaya^^

Honte à moi, j'ai un peu zappé le calendrier ces temps derniers et ainsi zappé ton anniversaire. Reçois donc mes voeux tardifs pour ton trente et unième anniversaire et toutes mes pensées.

(bah oui, encore une annonce perso mais bon, ça méritait d'être dit, na !)

dimanche 9 septembre 2007

Un grand maître, deux grands maîtres...

Alors, avant de me lancer dans le dossier 'Atlantes', dossier dense s'il en est, je vais en faire un sur ces fameux grands maîtres...

Alors, un grand maître, qu'est-ce donc ? Hé bien il s'agit d'un chevalier d'argent spécialement formé pour entraîner...un chevalier d'or, hé oui !! (non, ne vous enfuyez pas tout de suite en hurlant à l'infamie et à la trahison de l'oeuvre originale !!!)

Un grand maître, pourquoi faire ? Hé bien, un grand maître ça gère le Sanctuaire et ça entraîne les futurs chevaliers d'or, comme je l'ai dit.

Hé oui, en commençant à écrire l'ED2B je me suis heurtée à ce problème: puisque tous les chevaliers d'or de la précédente génération sont morts, qu'il n'en reste que deux mais que ces deux-là sont occupés, qui va entraîner la nouvelle génération ? Deux cents ans se sont écoulés depuis la précédente guerre sainte, la population du Sanctuaire a dû se reconstituer ainsi que les deux premiers ordres de chevalerie (bronze et argent) mais je ne pense pas que l'accès à l'élite soit seulement une promotion, comme le laisse entendre "Next Dimension". En effet, un chevalier d'or ne peut acquérir d'un coup les techniques compliquées qu'il emploie, ou alors il est vraiment trèèèès fort...bref, il fallait pallier à ce problème. J'ai donc laissé l'idée se promener dans ma tête et revenir avec l'idée que certains chevaliers d'argent seraient spécialement formés pour maîtriser et enseigner les techniques d'or, sans avoir cependant l'autorisation de s'en servir. Elargissant un peu l'idée, j'ai donc imaginé ce conseil des grands maîtres (nommés ainsi d'après Stargate SG-1) qui, non content d'entraîner les jeunes chevaliers d'or, gère aussi le Sanctuaire avant, pendant et après l'entraînement des Golds et qui leur apprend leur métier.

Bref, une fois ce postulat de départ établi, il a fallu les créer un par un. Et là, le casse-tête a commencé. Si certains étaient plus faciles que d'autres (Androgeio, grand maître du Taureau, 2,20 m, 120 kgs...bref, je ne voyais pas un maître plus petit qu'Aldé qui a l'état d'enfant était déjà très grand), il a fallu finement gamberger. Comme on me l'a fait remarquer, certains d'entre eux ont certains traits communs avec leurs élèves, physiques (Dion, le grand maître Scorpion, par exemple, a la même couleur d'yeux que son élève) ou autres (les jumeaux Gémeaux sont entraînés par deux jumeaux, Amphion du Triangle et Zéthos du Triangle Austral), mais j'ai tout de même essayé de faire en sorte qu'ils ne leur ressemblent pas trop pour que chacun d'eux ait son individualité.

Les noms que j'ai choisis ont soit une signification précise (Amphion et Zéthos, deux jumeaux de la mythologie, Açoka, premier empereur moghol de l'Inde, Chiron le centaure, Faustulus, le berger qui recueillit Romulus et Rémus), soit reflètent la provenance géographique (Pedro, espagnol, Youri, lituanien, Dion et Hylas, grecs), soit ont été choisis plus moins au hasard par goût personnel (Helena, par exemple). Donc, là rien à rajouter par rapport à mon article précédent sur les personnages, je n'ai pas fait exception à la (ma ?) règle...

Chaque grand maître a sa fiche de personnage précise, au même titre que les autres personnages, sur laquelle, pour certains, j'ai dû mentionner "décédé 12/1973". Au départ, ils n'étaient là que pour entraîner les jeunes Golds et jouer les comptables et gestionnaires du Sanctuaire, donc pour jouer les seconds rôles. Mais bon, au fur et à mesure que progressait l'intrigue de façon plus précise, ils ont pris de plus en plus d'importance dans la narration tout en restant sur le côté. De plus, j'ai pu constater à quel point mes lecteurs les appréciaient malgré le peu qu'ils en savaient, malgré le fait qu'ils n'aient qu'une importance somme toute relative et n'influent que peu sur le déroulement des événements. C'est cela qui a motivé ma décision de les associer de façon plus étroite à la narration, d'où les événements que je relate à partir du chapitre 13...et encore, ce n'est pas encore fini pour eux !
Finalement, les grands maîtres ont quitté cette étiquette 'gestion, compta' que je leur avais collé au début pour prendre une véritable existence au sein des événements que je relate même si, comme Mû, ils se contentent de les vivre de loin par nécessité...

Bon, je crois que j'ai fait le tour de la question, peut-être ferais-je un ou deux rajouts si j'y pense...et puis, si vous voyez vous-même quelque chose concernant les grands maîtres dont je n'ai pas parlé et qui vous semble intéressant, n'hésitez pas ! (bah oui, je n'ai encore mangé personne et je réponds toujours, si, si...)

jeudi 6 septembre 2007

Documenter un chapitre

C'est quelque chose qui me tient à coeur: dès que je traite d'un sujet particulier dans un chapitre, il faut que je fasse des recherches pour que je sois le plus proche de la réalité possible. Pour "l'Ere des deux Béliers", c'est souvent des recherches sur le Tibet ou les Atlantes (bien que, dans le cas des Atlantes, je l'aie un peu traité à ma sauce, voir l'article que je ferai prochainement à ce sujet), et, pour "Entre Terre et Mer", des recherches plus mythologiques car j'emploie, pour cette fic, des personnages mythologiques comme Triton, Nérée (lui j'en ai fait l'ennemi, le pauvre ><), Phorcys, Céto, Protée.


Cela peut être aussi des recherches plus géographiques (cf la partie sur le refuge des Grands Maîtres), ou bien historiques.


J'aurais du mal à préciser exactement pourquoi j'ai ce besoin de faire ces recherches documentaires, ça doit tenir peut-être à mes études d'histoire et d'archéo, mais je ne peux pas envisager d'aller à l'aveuglette sur un sujet que je ne maîtrise pas, on va dire que c'est dans mon caractère. Je pense que ça peut se rapprocher de ce besoin d'avoir des fiches de personnages précises ou un schéma narratif, ce besoin de cadre perpétuel. Bref, la documentation d'un chapitre commence avant son écriture, lors de l'établissement du schéma narratif. C'est là que je décide ce dont j'ai besoin, que ce soit saintseiyesque ou autre. Saintseiyesque, il suffit de regarder dans le manga, pour les autres thèmes, une recherche internet ou livresque s'impose, dont le résultat est soigneusement consigné sur le schéma narratif, histoire de l'avoir sous la main lors de l'écriture. Il y a des fois aussi où je pars de la "réalité" (la légende de Shambhala, par exemple) et j'augmente quelque peu cela à ma sauce personnelle. Bon, ça dépend aussi de la fic, pour "Entre Terre et Mer" j'ai plus de liberté à ce sujet car, dès le départ, j'ai choisi de travailler ainsi, alors que pour "L'Ere des deux Béliers" je n'ai pas cette latitude, ou beaucoup moins, ce qui ne m'empêche pas de "broder".


Je décide ensuite de ce que je fais de ces informations, il arrive même parfois que je les garde pour plus tard et que je les utilise en fin de compte dans un autre chapitre et dans un tout autre contexte. Bon, moi je le sais, mais il paraît que ça ne se voit pas ;)


Et surtout, contrairement au schéma narratif qui passe bien souvent à la poubelle pour cause de ronds de café et de ratures nombreuses, je garde précieusement ces informations (bah oui, le vocabulaire tibétain, ça peut toujours resservir dans une fic qui se passe au Tibet majoritairement...).

Annonce perso mais bon...

Je voulais tout de même vous faire partager ça: je sais depuis 17h que j'ai obtenu ma licence professionnelle 'Assistants de gestion, de diffusion et de développement culturels' avec mention assez bien. J'ai passé les soutenances hier, j'ai eu 14 au mémoire de projet tutoré et 14 au rapport de stage...

Voilà, je voulais quand même le dire...