samedi 22 décembre 2007

Joyeuses Fêtes


Alors, en cette période il est coutume de dire NOYEUX JOEL !!


Joyeuses Fêtes à tous, que le papa Noël n'oublie pas vos petits souliers et qu'il vous gâte...




J'écris des fanfics...et j'assume !

Parce que quand même, il faut bien le dire: je suis une fanfiqueuse trentenaire et j'assume parfaitement cela. Il est vrai qu'actuellement le mot "fanfic", outre sa péjorativité liée au terme de "fan", sent furieusement l'adolescente en fleur (il suffit de voir la proportion de 12-20 ans sur le site fanfic-fr.net).
Mais que diable, écrire des fics n'est pas réservé à cet âge-là, mais les préjugés ont la vie dure. Ecrire ce genre de choses est encore considéré comme de la sous-littérature (voir les remarques que je me prends parfois de ma famille: "Mais écris donc un vrai roman !") alors que certaines fics sont aussi, voire plus, recherchées et développées qu'un roman qu'on peut trouver en librairie.
C'est vrai que, lorsque l'entourage est au courant, ça ne fait pas très très sérieux, et pendant longtemps, je l'ai soigneusement tu, j'écrivais dans mon coin, limite en me cachant. Et puis internet est arrivé, et, après mûre réflexion, j'ai publié mon premier opus, qui était "Entre Terre et Mer". Avec le relatif succès de cette fic, j'ai réalisé que finalement il n'y avait pas de raison de me cacher pour écrire, que ça faisait partie de moi et tant pis pour l'avis de mes proches à ce sujet. Maintenant ils se sont fait une raison en me voyant arriver à chaque weekend de famille avec mon ordi portable et un calepin.
Bref, plus l'auteur assume, plus sa plume sera libre, c'est du moins la leçon que j'en ai tiré...

lundi 10 décembre 2007

Petite page de pub

Je veux ici rendre hommage à ma façon à une dessinatrice de talent qui se trouve aussi être une personne d'exception, Cathy Sugiyama. Cette artiste extrêmement talentueuse revisite de son superbe crayon les mangas de notre enfance (Goldorak, Saint Seiya, Albator et beaucoup d'autres), et je vous encourage vivement à aller faire un tour sur son site:

http://www.geocities.com/dchan77fr/Cathy_Main.html

De plus, si vous habitez le Sud, ses oeuvres sont en exposition à Narbonne tout le mois de décembre, allez-y ! (Exposition "Tokyo City Hall", librairie Place Média, 1 place de l'Hôtel de Ville à Narbonne, du 1er au 31 décembre)

vendredi 9 novembre 2007

Malmener les personnages...

J'ai eu l'idée de cet article en lisant un des derniers d'Alaiya (et puis ça me permet de répondre à ton comm' aussi, m'dame) . Hé oui, moi aussi j'ai malmené mes personnages, peu d'entre eux n'y ont pas eu droit, que ce soient Mû, Shion, la maman de Mû, les grands maîtres, les serviteurs de Mû, tout le monde y est passé. Et pourtant, croyez-le ou pas, je déteste faire souffrir mes personnages, j'en suis malade à chaque fois (surtout lorsqu'il faut que j'en tue un aussi). Cependant, je conçois à chaque fois ces souffrances comme évolutives, nécessaires pour permettre l'évolution du personnage. Le bannissement des grands maîtres leur permettra d'évoluer pendant ce temps, mais, ce que je conçois comme étant le plus formateur est le fait que Mû apprenne violemment que Shion est son paternel, c'est cet événement qui le fera grandir et le débarrassera définitivement de tout relent d'enfance. C'est donc une souffrance salutaire qui va lui permettre de passer à une autre étape de sa vie...
Je n'apprécie pas trop le fait de faire souffrir un personnage gratuitement et, comme l'a dit Yaya, je leur ménage toujours des temps de pause où ils ont une existence normale et exempte de toute souffrance. Après tout, dans la vraie vie, ça peut arriver aussi et j'essaie toujours que ce soit le plus réaliste possible. Bon, il est vrai que j'ai "chargé" un peu Mû (perte de sa mère, de son père, de son serviteur, choc violent) mais cela va faire de lui le Mû adulte que nous connaissons, chose qu'il n'aurait pas pu devenir s'il n'avait pas subi tout cela et était resté enfermé treize ans dans sa pagode. Shion aussi en a eu sa part mais, étant adulte, cela n'a pas eu le même impact sur lui même si ça l'a fait évoluer aussi.
Donc oui, je plaide coupable, je malmène mes personnages mais c'est dans l'optique de les faire évoluer le plus naturellement possible. C'est un élément essentiel de la narration, à utiliser cependant avec modération à mon sens...

samedi 13 octobre 2007

Ecriture et musique

J'ai piqué l'idée de cet article à Alaiya (tu ne m'en veux pas, j'espère ?), mais je reste persuadée que l'adage "dis-moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es" est assez souvent exact dans l'ensemble. Alors je mettrai dans ce petit article tout ce qui entre dans mes oreilles alors que j'aligne les mots et les lignes sur mon éditeur de texte, histoire de faire une transition avec les articles un peu lourd du genre de celui sur les Atlantes, sur un ton plus léger...
Je pense que cela va probablement faire rire certains d'entre vous, mais je suis assez éclectique dans ce que j'écoute, cela peut aller du classique au chant choral en passant par le rock et le metal. Il m'arrive aussi d'adapter mes musiques au ton du chapitre en écriture, mais pas toujours, je laisse souvent défiler soit la playlist si c'est sur l'ordinateur, soit le CD complet s'il s'agit d'un CD.

Etant née à la fin des années soixante dix (oui, je te vois, le p'tit jeune qui rigole au fond), j'ai eu comme première atmosphère les premiers albums de Goldman et Cabrel pour ma mère, et les guitares saturées de Trust, de Téléphone en passant par AC/DC et Led Zeppelin pour mon père. Ainsi nantie de cet héritage particulier, j'ai gardé le goût de Cabrel et de Goldman, mais aussi de quelques chansons de Trust quand je me sens d'humeur rebelle. Je suis assez peu chanson française actuelle, sauf quelques exceptions, Bénabar pour la plupart, mais il peut m'arriver d'avoir un coup de coeur, comme Christophe Willem (ne tapez pas tous à la fois...).
J'écoute aussi volontiers du classique, du piano (j'en joue également, enfin en jouais vu que je n'ai plus de piano à la maison), de la musique baroque ou même parfois de l'opéra. Je trouve ces musiques très inspirantes pour des scènes tristes ou des scènes clés (une grande partie du chapitre 20 de ED2B, chapitre clé s'il en est, a été écrit au son de l'opéra "Aïda" et des musiques du "Bourgeois Gentilhomme" composées par Lully).

Sinon j'écoute parfois de vieilles, comme Starmania, et récentes, comme le Roi Soleil, comédies musicales, des artistes internationaux (Mariah Carey, Georges Michael...généralement leurs anciens albums), des musiques de films (Le Seigneur des Anneaux, Dirty Dancing, Sister Act, Apollo 13...). J'aime aussi de "vieux" chanteurs, comme Dalida (surtout ses chansons égyptiennes) ou de "vieux" groupes (Kool n' the Gang, Imagination etc etc). J'ai découvert pendant la fin de mon adolescence le retour du disco, dont j'avais assez peu de souvenirs, et j'en ai gardé le goût (même si j'en mets assez peu pour écrire, ça bouge trop...). J'aime aussi tout ce qui est crooners comme Franck Sinatra, ainsi que ses reprises par James Darren ou Michael Bublé. J'ai aussi une bonne préférence pour Phil Collins, dont les performances à la batterie me laissent pantoise et dont j'apprécie beaucoup les chansons. J'écoute aussi U2 (mon beau père, qui est musicien, m'a fait aimer), les Cranberries, du rock en général mais aussi des groupes un peu plus "metal gentillet" genre Nightwish, qu'un ami m'a appris à connaître et à apprécier.
J'aime aussi écrire sur les musiques de Saint Seiya, mais également sur les génériques ou les musiques d'autres mangas (Gundam Seed, Gundam Seed Destiny, Fushigi Yugi, Fruits Basket, Card Captor Sakura, Inu Yasha...). Je mets parfois de la J Pop, comme les Two Mix qui sont mon groupe favori avec les TM Revolution.
Voilà un tour non exhaustif de ce qui passe par mes oreilles pendant mes élucubrations auteuresques...

samedi 6 octobre 2007

"Entre Terre et Mer", Sion aveugle


Ceci est une illustration noir et blanc faite par mon amie Aegis voici quelques années, elle illustre la partie de la fic où le jeune Sion, 11 ans, est aveugle et aphasique à la suite d'un sort...


"Entre Terre et Mer": la fic qui a essuyé les plâtres...

Entre Terre et Mer" a été commencée en 2000, c'est la première fic Saint Seiya que j'ai écrite. J'y ai mis un couple de parents improbable, fait de Mû une femme (à l'époque je n'avais pas vu Hadès en VOSTF, que le doublage français première génération) et créé des personnages super puissants, à la limite du marysuisme.
Et pourtant...dès sa première publication, sur le site de Stayka, cette fic a été un véritable succès. Elle a ensuite été, quelques années plus tard, publiée sur le site de Peg puis sur celui de Mégumi, mais son succès ne s'est pas démenti, chose qui me laisse encore interrogative quand j'y pense...

Quand je la relis maintenant, mes cheveux se dressent sur ma tête: incohérences, personnages étrangement construits, phrases mal construites, maladroites, termes familiers, explications boiteuses...il est bien sûr que je ne l'écrirais plus ainsi aujourd'hui, ni ne ferais les mêmes choix scénaristiques. Pousser l'alternatif jusqu'à la parthénogénèse, quand même, il fallait le faire ! Education judéo-chrétienne probablement, je ne sais pas.

Heureusement, même si le style me paraît mauvais aujourd'hui, il semble qu'il ait évolué en même temps que moi, par chance. Le caractère alternatif de la fic me laisse cependant un peu plus de liberté de vocabulaire ou avec l'oeuvre originale, ce qui me pose quelques soucis parce que je n'en ai plus l'habitude...

A l'époque, je n'ai pas vraiment réfléchi (j'étais une étudiante de 23 ans, j'étais jeune, quoi), j'ai voulu écrire une fic avec des enfants issus de Mû femme et de Poséidon, qui sont parmi mes persos favoris, chose totalement improbable et je me demande encore comment j'ai pu y penser Les seuls personnages que j'ai réfléchi un peu sont les jumeaux, Sion (bah oui, à l'époque je ne savais pas qu'il y avait un 'h', je n'avais eu en main que les versions françaises des mangas) et Athena (sans accent volontairement) (je ferai un article sur eux). Cependant, j'ai tout de même pris soin de respecter dans la mesure du possible les personnages originaux. J'ai aussi fait pas mal de recherches pour cette fic, surtout sur le plan mythologique (les divinités marines, par exemple...), j'ai gardé cette démarche (ça doit être dans mon caractère, je pense...).

La fic a eu tout de même un peu de mal à se mettre en route (voir l'attaque d'Hermès complètement bâclée) mais, vers le chapitre 8, elle devient enfin un peu intéressante à mon sens avec le développement de nouveaux personnages et, cette fois, un peu de travail sur ces personnages et sur la cohérence. C'est en faisant tout cela que j'ai pris l'initiative de faire ce que je fais à présent pour ED2B: un schéma narratif et des fiches de personnages.

Finalement, je l'ai retravaillée un peu pour la publication sur le site de Mégumichan, mais j'ai essayé de garder l'esprit d'origine tout en améliorant le style désastreux. Après tout, c'était cet esprit d'origine qui avait plu à mes lecteurs, et je voulais tout de même le conserver, même si certains de mes choix me faisaient dresser les cheveux sur la tête. J'ai fait aussi le choix de continuer à l'écrire, ce que je suis en train de faire en ce moment d'ailleurs. Cependant, écrire un chapitre de cette fic prend beaucoup de temps, ils sont plus denses, plus compliqués.

"Entre Terre et Mer" a donc essuyé les plâtres, et m'a permis d'aiguiser mon style actuel tout en m'apprenant à structurer et travailler mon propos. Bientôt, la partie 18 (chapitre 32 dans le redécoupage) sera prête...

vendredi 28 septembre 2007

Atlantes ? Vous avez dit atlantes ?

Hé oui, comme promis il va être question d'atlantes dans cet article. Mû et Shion, les deux héros de la fic "L'Ere des Deux Béliers" sont membres de cette ethnie légendaire. Il semblerait que Masami Kurumada, lorsqu'il créa Mû et Kiki en premier, leur ait donné les caractéristiques traditionnellement accordées à cette ethnie: grand (enfin, pour Kiki, il faudra attendre pour voir), assez mince, la peau blanche. Il leur a donné également les capacités uniques de réparer les armures et de posséder des pouvoirs psychiques supérieurs.

Je suis partie de ce postulat de base pour développer les deux atlantes dont j'allais traiter. Shion, créé après Mû, présente les même particularités physiques que lui, tout comme le jeune apprenti farceur (né un 1er avril, le pauvre...) Kiki. Quant aux deux points, qu'il s'agisse du 'tika' bouddhiste ou d'une mode imputée aux nobles dames japonaises qui se rasaient les sourcils et s'en dessinaient donc, c'est également un trait commun à nos trois atlantes.

Cela faisait déjà pas mal de choses concernant les héros de la fic, mais, après lecture d'un livre (A. Tomas, Les secrets de l'Atlantide, R. Laffont, 1969) et moult recherches sur le net, je me suis dit que ces atlantes-là ne devaient pas être seuls à exister, bien que le contraire eût été assez romantique, je dois bien le dire. Le livre parlait de royaumes cachés, au creux des cités aztèques ou dans les profondeurs du Tibet. Tibet ? C'était tout juste là d'où venaient Mû et Shion, de ce que Kurumada appelle Jamir et que tous les fans essaient en vain de localiser (le seul truc réel qui s'en rapproche est que ce serait la contraction de "Jammu et Cachemire", une province indienne à la limite de l'Himalaya).

J'ai donc fait porter mes recherches sur les royaumes atlantes qui se seraient installés au Tibet après la submersion de l'Atlantide, que ce soit Shambhala (ou le Shangri-la du roman "Horizons perdus" de James Hilton, inspiré du mythe de Shambhala) ou d'autres colonies qui auraient été fondées par les Atlantes. Je suis partie d'une histoire comme quoi une expédition aurait trouvé ce fameux royaume de Shambhala, très avancé technologiquement et caché quelque part du coté de l'Himalaya ou de l'Asie centrale. On leur aurait montré des machines très avancées mais ils auraient juré de taire certaines choses qu'ils avaient vues.
De la même façon, des légendes de ces régions parlent d'hommes à la peau blanche, de grande taille, qui peuplent ces régions perdues et non accessibles aux non-initiés.
De grands hommes blancs ? Il semblerait que Kurumada, comme je l'ai dit plus haut, ait également fait ce type de recherches puisque Shion et Mû semblent présenter les traits de ces hommes de légende.

Munie de ces connaissances, je créais donc à partir de ces légendes la lamaserie de Shambhala, inaccessible aux non-initiés, refuge de tout le savoir atlante et lieu de référence pour les cérémonies familiales de cette ethnie. Au moment des premiers chapitres, je n'en avais qu'une vague idée (d'ailleurs, si vous regardez bien, le nom même de Shambhala n'y apparaît pas), je savais que ce lieu existait, j'en avais pris bonne note mais sans plus. Le lieu a commencé à se développer vraiment avec l'annexe 1, car c'est l'un des lieux principaux du récit. J'en ai fait une lamaserie à l'extérieur classique, à l'architecture tibétaine mais, à l'intérieur, tout le raffinement atlante. C'est également là qu'est entreposée toute la mémoire atlante, ainsi que les actes de naissance et de décès de tous les ressortissants de l'ethnie.
Ce lieu d'archive m'a été inspiré par les archives du Gondor, où Gandalf va lire les mémoires d'Isildur dans le premier film du Seigneur des Anneaux.

Le lieu étant défini, un autre souci s'est posé à moi: les noms des personnages. Aucun livre ou recherche que j'ai pu faire ne m'avait indiqué des exemples de noms atlantes et j'en avais besoin, rien que pour nommer la maman de Mû. Alors une drôle d'association que j'avais lue quelque part s'est rappelée à mon bon souvenir: je me souvenais avoir lu quelque part que l'île de Numenor, chez Tolkien, qui connut un funeste destin et fut engloutie par les Valar, était en fait inspirée par l'Atlantide. Un tilt s'est donc produit dans mon crâne, et j'ai saisi mes "Contes Inachevés: Second Age" où je savais trouver un arbre généalogique des rois de Numenor (hé oui, pour ceux qui ne le savent pas je suis aussi auteur de fics sur le Seigneur des Anneaux...). A part le nom Arzaniel, sorti de mon imagination mais aux sonorités elfiques indéniables, et Egesh, tous les noms d'Atlantes qui parsèment mon récit sont tirés de ce livre. Toutes les terminaisons en -ë que vous verrez parfois sont tirées du Quenya, l'une des nombreuses langues inventées par Tolkien (celle que vous entendez dans les films est essentiellement du Sindarin).
Donc voilà, moi aussi je revendique des influences extérieures, je me suis d'ailleurs étonnée que personne, pour l'instant, ne me l'ait fait remarquer.

Une fois les noms créés, il m'a fallu, en m'inspirant d'influences diverses là aussi, créer les us, coutumes et traditions atlantes vu que, là aussi, le vide était flagrant. J'ai créé la cérémonie de l'eau en m'inspirant des cérémonies liées au nouvel an en Egypte ancienne. En effet, au moment de la nouvelle année, en juillet, les égyptiens allaient au Nil pour puiser de l'eau qui serait répandue sur le sol des maisons et dont une partie était gardée dans un vase spécial pendant l'année.
Le plus gros problème a été d'inventer le mode de vie atlante, leurs cérémonies, leur hiérarchie aussi, tout ça pour le chapitre 20 parce que cela a peu d'importance avant. J'avais délibérément fait le choix de donner à Shion une ascendance princière, sachant que, lorsque j'arriverais au 13 ans de Mû, cela aurait son importance. J'ai donc fait de nos deux Atlantes favoris des personnes de sang bleu, comme de la mère de Mû. Notre petit chevalier d'or est donc descendant de deux princes ayant survécu à la submersion et ayant fait souche au Tibet, Alcarin et Aulendil.
J'ai également pensé que, pour avoir des pouvoirs aussi grands, Mû devrait être de sang atlante quasiment pur, ce qui a été la seconde motivation pour faire de son père un descendant de prince. De toute façon, vu qu'il vit quasiment seul dans sa pagode et qu'il dépend du Sanctuaire, ça n'a pas sur son caractère une grande incidence, sauf peut-être sur son sens du devoir. Tout comme Shion le faisait, il vient peu à Shambhala, sauf quand il le faut. Cependant, il était important que ses serviteurs, enfin un au moins, soient atlantes lui aussi car, vu la conformation de la pagode, il faut savoir s'y téléporter pour y entrer et ce n'est pas donné à tout le monde.

Bon, j'arrête là de marteler votre cervelle pour ce soir, voilà le résultat de mes cogitations...

lundi 24 septembre 2007

Joyeux anniversaire Yaya^^

Honte à moi, j'ai un peu zappé le calendrier ces temps derniers et ainsi zappé ton anniversaire. Reçois donc mes voeux tardifs pour ton trente et unième anniversaire et toutes mes pensées.

(bah oui, encore une annonce perso mais bon, ça méritait d'être dit, na !)

dimanche 9 septembre 2007

Un grand maître, deux grands maîtres...

Alors, avant de me lancer dans le dossier 'Atlantes', dossier dense s'il en est, je vais en faire un sur ces fameux grands maîtres...

Alors, un grand maître, qu'est-ce donc ? Hé bien il s'agit d'un chevalier d'argent spécialement formé pour entraîner...un chevalier d'or, hé oui !! (non, ne vous enfuyez pas tout de suite en hurlant à l'infamie et à la trahison de l'oeuvre originale !!!)

Un grand maître, pourquoi faire ? Hé bien, un grand maître ça gère le Sanctuaire et ça entraîne les futurs chevaliers d'or, comme je l'ai dit.

Hé oui, en commençant à écrire l'ED2B je me suis heurtée à ce problème: puisque tous les chevaliers d'or de la précédente génération sont morts, qu'il n'en reste que deux mais que ces deux-là sont occupés, qui va entraîner la nouvelle génération ? Deux cents ans se sont écoulés depuis la précédente guerre sainte, la population du Sanctuaire a dû se reconstituer ainsi que les deux premiers ordres de chevalerie (bronze et argent) mais je ne pense pas que l'accès à l'élite soit seulement une promotion, comme le laisse entendre "Next Dimension". En effet, un chevalier d'or ne peut acquérir d'un coup les techniques compliquées qu'il emploie, ou alors il est vraiment trèèèès fort...bref, il fallait pallier à ce problème. J'ai donc laissé l'idée se promener dans ma tête et revenir avec l'idée que certains chevaliers d'argent seraient spécialement formés pour maîtriser et enseigner les techniques d'or, sans avoir cependant l'autorisation de s'en servir. Elargissant un peu l'idée, j'ai donc imaginé ce conseil des grands maîtres (nommés ainsi d'après Stargate SG-1) qui, non content d'entraîner les jeunes chevaliers d'or, gère aussi le Sanctuaire avant, pendant et après l'entraînement des Golds et qui leur apprend leur métier.

Bref, une fois ce postulat de départ établi, il a fallu les créer un par un. Et là, le casse-tête a commencé. Si certains étaient plus faciles que d'autres (Androgeio, grand maître du Taureau, 2,20 m, 120 kgs...bref, je ne voyais pas un maître plus petit qu'Aldé qui a l'état d'enfant était déjà très grand), il a fallu finement gamberger. Comme on me l'a fait remarquer, certains d'entre eux ont certains traits communs avec leurs élèves, physiques (Dion, le grand maître Scorpion, par exemple, a la même couleur d'yeux que son élève) ou autres (les jumeaux Gémeaux sont entraînés par deux jumeaux, Amphion du Triangle et Zéthos du Triangle Austral), mais j'ai tout de même essayé de faire en sorte qu'ils ne leur ressemblent pas trop pour que chacun d'eux ait son individualité.

Les noms que j'ai choisis ont soit une signification précise (Amphion et Zéthos, deux jumeaux de la mythologie, Açoka, premier empereur moghol de l'Inde, Chiron le centaure, Faustulus, le berger qui recueillit Romulus et Rémus), soit reflètent la provenance géographique (Pedro, espagnol, Youri, lituanien, Dion et Hylas, grecs), soit ont été choisis plus moins au hasard par goût personnel (Helena, par exemple). Donc, là rien à rajouter par rapport à mon article précédent sur les personnages, je n'ai pas fait exception à la (ma ?) règle...

Chaque grand maître a sa fiche de personnage précise, au même titre que les autres personnages, sur laquelle, pour certains, j'ai dû mentionner "décédé 12/1973". Au départ, ils n'étaient là que pour entraîner les jeunes Golds et jouer les comptables et gestionnaires du Sanctuaire, donc pour jouer les seconds rôles. Mais bon, au fur et à mesure que progressait l'intrigue de façon plus précise, ils ont pris de plus en plus d'importance dans la narration tout en restant sur le côté. De plus, j'ai pu constater à quel point mes lecteurs les appréciaient malgré le peu qu'ils en savaient, malgré le fait qu'ils n'aient qu'une importance somme toute relative et n'influent que peu sur le déroulement des événements. C'est cela qui a motivé ma décision de les associer de façon plus étroite à la narration, d'où les événements que je relate à partir du chapitre 13...et encore, ce n'est pas encore fini pour eux !
Finalement, les grands maîtres ont quitté cette étiquette 'gestion, compta' que je leur avais collé au début pour prendre une véritable existence au sein des événements que je relate même si, comme Mû, ils se contentent de les vivre de loin par nécessité...

Bon, je crois que j'ai fait le tour de la question, peut-être ferais-je un ou deux rajouts si j'y pense...et puis, si vous voyez vous-même quelque chose concernant les grands maîtres dont je n'ai pas parlé et qui vous semble intéressant, n'hésitez pas ! (bah oui, je n'ai encore mangé personne et je réponds toujours, si, si...)

jeudi 6 septembre 2007

Documenter un chapitre

C'est quelque chose qui me tient à coeur: dès que je traite d'un sujet particulier dans un chapitre, il faut que je fasse des recherches pour que je sois le plus proche de la réalité possible. Pour "l'Ere des deux Béliers", c'est souvent des recherches sur le Tibet ou les Atlantes (bien que, dans le cas des Atlantes, je l'aie un peu traité à ma sauce, voir l'article que je ferai prochainement à ce sujet), et, pour "Entre Terre et Mer", des recherches plus mythologiques car j'emploie, pour cette fic, des personnages mythologiques comme Triton, Nérée (lui j'en ai fait l'ennemi, le pauvre ><), Phorcys, Céto, Protée.


Cela peut être aussi des recherches plus géographiques (cf la partie sur le refuge des Grands Maîtres), ou bien historiques.


J'aurais du mal à préciser exactement pourquoi j'ai ce besoin de faire ces recherches documentaires, ça doit tenir peut-être à mes études d'histoire et d'archéo, mais je ne peux pas envisager d'aller à l'aveuglette sur un sujet que je ne maîtrise pas, on va dire que c'est dans mon caractère. Je pense que ça peut se rapprocher de ce besoin d'avoir des fiches de personnages précises ou un schéma narratif, ce besoin de cadre perpétuel. Bref, la documentation d'un chapitre commence avant son écriture, lors de l'établissement du schéma narratif. C'est là que je décide ce dont j'ai besoin, que ce soit saintseiyesque ou autre. Saintseiyesque, il suffit de regarder dans le manga, pour les autres thèmes, une recherche internet ou livresque s'impose, dont le résultat est soigneusement consigné sur le schéma narratif, histoire de l'avoir sous la main lors de l'écriture. Il y a des fois aussi où je pars de la "réalité" (la légende de Shambhala, par exemple) et j'augmente quelque peu cela à ma sauce personnelle. Bon, ça dépend aussi de la fic, pour "Entre Terre et Mer" j'ai plus de liberté à ce sujet car, dès le départ, j'ai choisi de travailler ainsi, alors que pour "L'Ere des deux Béliers" je n'ai pas cette latitude, ou beaucoup moins, ce qui ne m'empêche pas de "broder".


Je décide ensuite de ce que je fais de ces informations, il arrive même parfois que je les garde pour plus tard et que je les utilise en fin de compte dans un autre chapitre et dans un tout autre contexte. Bon, moi je le sais, mais il paraît que ça ne se voit pas ;)


Et surtout, contrairement au schéma narratif qui passe bien souvent à la poubelle pour cause de ronds de café et de ratures nombreuses, je garde précieusement ces informations (bah oui, le vocabulaire tibétain, ça peut toujours resservir dans une fic qui se passe au Tibet majoritairement...).

Annonce perso mais bon...

Je voulais tout de même vous faire partager ça: je sais depuis 17h que j'ai obtenu ma licence professionnelle 'Assistants de gestion, de diffusion et de développement culturels' avec mention assez bien. J'ai passé les soutenances hier, j'ai eu 14 au mémoire de projet tutoré et 14 au rapport de stage...

Voilà, je voulais quand même le dire...

jeudi 30 août 2007

L'auteur, sa muse, ses caprices et les autres

Hem...par ce titre un chouya compliqué, je veux parler des caprices de l'inspiration: pourquoi à certains moments ça va tout bien, on aligne des pages en quelques heures, et à d'autres moments on a beau rester dix heures devant sa page Word, y'a pas moyen, ça ne sort pas...
Bon, première chose qui est parfois oubliée par les lecteurs: l'auteur est un humain, qui a une vie normale (enfin, une vie à côté, quoi...) et qui, donc, n'a pas toujours le temps de pondre des chapitres à la vitesse de l'éclair pour lui faire plaisir. Cependant, les auteurs étant par nature des personnes un rien masochistes le font parfois (je plaide coupable ^___^;;)...
Seconde chose, qui doit probablement m'être propre vu que je souffre d'un problème de confiance en moi chronique: j'ai les plus grandes difficultés à écrire mes propres chapitres après avoir lu ceux des autres, le découragement me prend et je me dis que je ne ferai jamais mieux. Ma bêta lectrice a beau me disputer, me pousser, rien n'y fait. Ma raison me dit que mon style est différent mais pas moyen, je n'y arrive pas. Ca a tendance à s'arranger ces derniers temps mais bon, je préfère ne pas tenter le diable, hein (oui, Snaritt, je vais reprendre la lecture de ta fic à présent que mon chapitre est fini, promis !)...
Ma muse, ha, vaste question ! Elle est parfaitement fantasque et me laisse parfois tomber lorsqu'il ne faut pas, sans que j'en aie encore totalement compris les principes. Tout ce que je sais, c'est que si je la force je ressens ensuite une sorte de...dégoût, je crois que le mot est parfait pour qualifier cette sensation, une sorte de malaise presque physique qui me bloque complètement pendant quelques jours. Etranges, les mécanismes de l'inspiration, non ?
A côté de cela, je ne souffre pas spécialement du syndrôme de la page blanche, jusque-là j'ai quasiment toujours réussi à déjouer les pièges tendus par ma muse capricieuse, même s'il m'arrive encore parfois de tomber dans ses pièges. Dans ce cas, je multiplie les chapitres de transition pour ne pas arriver au chapitre " crucial" qui nécessitera une lourde concentration et plus d'investissement de ma part. Cela me permet de poursuivre l'histoire, de continuer à la construire de façon plus légère pour amener, ensuite, mes lecteurs vers des chapitres plus difficiles, plus denses, plus prenants et qui nécessitent, pour être un peu vulgaire, que j'y mette mes tripes. Je conviens que la méthode est un peu litigieuse, mais elle me convient...même si, de temps en temps, mes lecteurs me rappellent à l'ordre pour que l'histoire avance un peu ! ^__^;
Je ne pense pas qu'il y ait une solution miracle pour remédier aux problèmes d'inspiration, mais l'essentiel est de toujours continuer à écrire pour soi, pour son plaisir. C'est dès que cela devient une contrainte que l'inspiration fuit, généralement. Elle peut fuir aussi lorsque la vraie vie prend le dessus avec ses soucis et ses problèmes, cela peut arriver à chacun d'entre nous mais elle revient souvent dès que les soucis sont réglés ou que la vie se stabilise.

samedi 25 août 2007

Ere des Deux Béliers: chapitre 20

Tada ! J'ai mis tout à l'heure le point final au chapitre crucial qu'est le chapitre 20 de ED2B, qui est beaucoup plus long qu'un chapitre classique. Il est parti à la correction, et j'espère le récupérer demain ou lundi pour l'envoyer à Mégumichan. Sauf problème, elle pourra le mettre en ligne la semaine prochaine...

Je confirme: il a été visé par Yotma puis envoyé pas plus tard qu'hier soir...

Il sera chez Mégumichan le samedi 1er septembre^^

Création et évolution d'un personnage

Alors, à la demande générale, l'article sur les personnages...

Le processus de création d'un personnage original est vraiment des plus subjectifs. Qu'est-ce qui en donne l'idée, au départ ? Je dois avouer que j'ai du mal à me souvenir des détails qui ont présidé à la création de Sion ou d'Athéna pour "Entre Terre et Mer", mais, pour les grands maîtres de ED2B, il s'agissait tout simplement de répondre à un besoin précis: qui avait entraîné les chevaliers d'or ? (je n'en dis pas plus, je ferai tout un article sur le sujet)

Une fois le personnage vaguement imaginé, il faut lui donner un nom, et là je fais toujours quelques recherches selon la nationalité ou la religion attribuées au personnage, puis, une fois le nom trouvé, je note sur papier sa date et son lieu de naissance, son groupe sanguin, sa nationalité, son poids, sa taille, sa couleur d'yeux, de cheveux, de peau, ses particularités. En quelque sorte, ce sont les caractéristiques que je vais lui attribuer qui vont présider quelque part à son évolution.

Prenons pour exemple Demetrios, le serviteur grec de Mû:

Nom: Aphosiménos
Prénom: Demetrios
Date et lieu de naissance: 5 juillet 1940 à Amphissa (Grèce)
Groupe sanguin: B
Yeux: bruns
Cheveux: noirs
Peau: mate

Voilà les caractéristiques de base du personnage. Demetrios (nom de plusieurs rois Séleucides) est grec (qui l'eût cru avec un nom pareil ? ;D), j'ai choisi son nom de famille parce qu'il veut dire 'dévoué' en grec moderne. Il est né à Amphissa, qui est une ville du centre de la Grèce non loin de Delphes et il a bien l'apparence d'un grec avec ses cheveux noirs frisés, sa peau mate et ses yeux bruns.
La date de naissance a été un peu choisie au hasard (le brave gars est Cancer, le pauvre), mais je voulais que ce soit déjà un homme mûr pour qu'il y ait une sorte de relation paternelle avec Mû, sans remplacer son père mais pour l'aider à se construire. Etant né en 1940, il a 33 ans au moment de la mort de Shion en 1973.

Donc, à partir, j'avais le choix : soit j'en faisais un simple serviteur sans grande importance, soit je l'associais de plain pied à l'histoire. Au départ, je n'avais pas choisi, ayant seulement jeté sur le papier ce que je viens de recopier, parce que Demetrios n'était qu'un personnage secondaire sans grande importance.

Et puis, au détour d'un chapitre, j'ai décidé en établissant le schéma narratif qu'il va accompagner Mû dans sa fuite, ce qui lui donne d'ors et déjà un autre statut. Il va falloir le développer davantage, ce que j'ai fait dans les chapitres suivants. J'en ai fait un ex-apprenti qui, après une blessure grave au thorax, est devenu serviteur et qu'on a attribué au service de Mû.

Donc, j'ai pu le faire évoluer à partir de ce qu'il était au début, en faisant découvrir petit à petit sa personnalité. A partir d'une simple esquisse, de quelques caractéristiques physiques et mentales jetées au départ sur un bout de papier, j'ai pu lui donner des traits de personnalité, une vie, un passé, une existence, quoi... (hem...j'ai conscience d'être un peu confuse là...). A chaque fois que je crée un personnage, quel qu'il soit, j'essaie de me donner une marge suffisante d'évolution au départ pour ne pas me retrouver coincée, justement (parfois, ça ne suffit pas, j'ai eu quelques problèmes pour développer Anardil parce que ce que j'avais prévu pour lui était trop vague... arf ! j'espère que ça ne va pas trop se voir dans le prochain chapitre ^^;;;;;;;;;;;;;;;). Je pense qu'au début on se donne parfois trop peu de marge, puis, à force, on finit par savoir, à chaque personnage créé, combien il faut en prévoir ne pas être gêné aux entournures.

Suis-je trop perfectionniste ? Probablement, je mets des détails dont je n'aurais pas forcément besoin pour la fic (le groupe sanguin, par exemple, la date de naissance), mais on va dire que, comme le schéma narratif, c'est une sorte de sécurité. Cela me permet d'avoir un certain confort car, même si j'ai une bonne connaissance de mes personnages, nul auteur n'est à l'abri d'une erreur de cohérence (comme si j'allais me souvenir des dates de naissance de tous mes grands maîtres, aussi...).

Et le développement des personnages existants déjà dans l'oeuvre originale ? Je dirai que c'est marcher sur des oeufs. Soit on décide de rester "in character" et dans ce cas-là le cadre est existant, il suffit de le suivre, ou on opte pour le "out of character" et là, tecniquement, les seules contraintes qu'on a sont les nôtres. Pour avoir pratiqué les deux, je dirais que les deux modes de développement ont leurs avantages et leurs inconvénients: dans le "in character" il n'est pas possible de faire ce qu'on veut, on est lié par ce que l'auteur a voulu faire de son personnage, dans le "out of character" on est libre mais il faut se poser ses propres contraintes, ce qui n'est pas toujours facile...

Bon, j'arrête de vous étourdir pour ce soir avec mes raisonnements fumeux...

mardi 21 août 2007

Schéma narratif: késaco ?

Premier post sur ma façon de travailler. D'aucuns trouveront que je suis vraiment un peu trop maniaque, mais j'ai la panique de la cohérence, si je puis m'exprimer ainsi. C'est pour cela que j'ai choisi de faire ce que j'appelle un schéma narratif pour chaque chapitre. Mais je suis sûre que vous vous demandez déjà :"qu'est-ce donc que cette chose barbare ?". Hé bien c'est tout simplement une feuille de papier, brouillon ou pas, sur laquelle je jette les principaux événements du chapitre, les détails à ne pas oublier (âge de Mû à ce moment-là etc etc) ou à insérer, des notes diverses...bref, un outil d'aide à la cohérence très très utile.
Il est plus ou moins long selon les chapitres, celui du chapitre 12 de ED2B faisait trois pages et celui du chapitre 20 (à venir bientôt^^) fait quatre pages, mais ce sont là des chapitres particuliers, celui d'un chapitre standard fait en moyenne une page recto verso.


Histoire de vous faire patienter (et bisquer un peu, je vous l'avoue, mais je n'ai pas pu résister), je vous livre la première page en exclu mondiale du schéma narratif du chapitre 20 de Ed2B:


Pas la peine de vous user les yeux dessus (^^), la première page ne contient jamais rien d'essentiel, mais je voulais vous montrer à quoi ça ressemblait en gros. Encore, celui-là est relativement propre, il n'y a pas encore des tonnes de flèches dans tous les sens et des notes partout parce que je n'en suis qu'au début de la rédaction du chapitre. A la fin, un schéma narratif termine toujours plus ou moins à la poubelle car totalement illisible, raturé de partout, abondamment orné de taches en tous genres (hem...je plaide coupable, droguée à la caféine).

En fait, j'utilise deux sortes de schémas narratifs: un par chapitre, et un plus général qui comprend les événements essentiels (voir article sur la genèse de la fic) dont je me sers beaucoup moins souvent et seulement pour suivre vaguement la chronologie (histoire de ne pas mettre les naissances des bronze en 1970, par exemple). Je travaille aussi avec des fiches de personnages précises, établies dès le départ et enrichies au fur et à mesure de la narration, dont je parlerai dans un article prochain.

Donc, voilà ce qu'est un schéma narratif et comment je m'en sers...

lundi 20 août 2007

Arzaniel, la maman de Mû ou pourquoi il fallait qu'elle décède

Ce ne fut pas une décision facile à prendre mais, dès le début, je l'ai prise, même avant de savoir exactement qui elle serait, en tout cas pas précisément. Après tout, je me contente de la décrire morte dans le prologue mais, lorsque j'ai commencé à réfléchir sur l'annexe 1, il a bien fallu que je la créée complètement. Je ne voulais pas qu'elle soit une toute jeune fille sans aucun vécu, genre jeune vierge énamourée, ça n'aurait pas cadré du tout et, sachant que Shion paraissait environ 55 ans, cette idée m'a fait quelque peu frissonner. J'en ai donc fait une jeune veuve, presque la trentaine, de noble extraction mais qui a été mariée de force alors qu'elle n'avait que seize ans. Son vieux mari étant mort, elle a enfin pu vivre sa vie en devenant une intellectuelle de renom au grand dam de son ancienne belle-famille.
Ceci étant posé, je voulais aussi qu'elle soit plus impulsive que Shion, mais aussi qu'elle ait des petits côtés amusants, comme le fait qu'aucun ruban ne puisse jamais rester noué sur elle ou qu'elle se tache en écrivant. Physiquement, je lui ai donné des traits de Mû (bah oui, il fallait bien qu'il en hérite), ainsi que de grands pouvoirs mentaux, ceci étant destiné à expliquer ensuite pourquoi le petit était ainsi affligé de si grands pouvoirs congénitaux car je ne voulais pas que tout le mérite en revienne à son paternel, non mais ! ^^
Les grandes lignes de sa personnalité étant posées, j'ai ensuite réfléchi au rôle que je voulais lui voir jouer auprès de Shion, pas seulement une poule pondeuse destinée à porter son fils, je voulais que ce soit une vraie relation, genre grand amour (hé oui, mon côté romantique, désolée...), et qu'il y ait mariage (non, je ne dirai pas pourquoi, même sous la torture...), mais sans tomber non plus dans le Barbara Cartland, je ne vous cache pas que c'est difficile à doser. Je me suis volontairement amusée à jouer avec le personnage de Shion, le rendant timide, quelque peu juvénile face à cette jeune femme qui le séduit alors qu'il traverse une mauvaise passe et qu'il sort d'une grave maladie mais, finalement, le résultat ne rendait pas si mal.
Mais je savais, en écrivant l'annexe, qu'Arzaniel était destinée à mourir en donnant naissance à Mû, parce que je l'avais décidé dès le prologue. Pourquoi avais-je décidé cela ? Tout simplement parce que, techniquement, un chevalier d'or n'a pas de mère (enfin, n'est pas élevé par elle), et que cela n'aurait fait que compliquer les choses. Aurait-elle supporté de voir son mari infliger un entraînement si difficile à leur fils ? Elle a beau être de bonne composition, j'en doute. Je ne vous cache pas que la scène de sa mort m'a, pendant son écriture, tiré pas mal de larmes, et je l'avais encore rallongée sur conseil d'Alaiya. Je n'aime pas avoir à tuer un personnage, mais, quand il le faut...
Bref, Arzaniel était destinée à mourir, mais c'était un personnage intéressant que j'ai pris soin de développer comme les autres. Et puis, je savais qu'elle ne mourrait pas tout à fait, qu'on en entendrait parler tout au long du récit. Les anciens Egyptiens disaient que, lorsqu'on écrit ou qu'on dit le nom d'une personne décédée, cette personne vit, ça vaut sans doute pour un perso de fic décédé, non ?

dimanche 19 août 2007

Illustrations: Entre Terre et Mer

Voici quelques illustrations que des amies m'ont faites pour "Entre Terre et Mer". La première, qui représente le petit Sion, est un SD fait par mon amie Aegis. La seconde, qui représente l'aînée des deux jumeaux, Athéna, a été faite par Anne. Merci à vous deux^^




Illustration: L'Ere des deux Béliers

Comme je possède quelques illustrations faites par des lecteurs ou des amis à moi, je vais vous en faire profiter.

Celle-ci a été faite par Ryu (merci à toi^^) et illustre le prologue de "L'Ere des deux Béliers"...


samedi 18 août 2007

La genèse...

Ah, la genèse d'une fic...dans mon cas, elle découle souvent d'un événement insignifiant, une idée qui vous traverse le cerveau et qui, au lieu de passer comme toutes les autres, reste là et vous trotte dans les neurones. Pour "Entre Terre et Mer", je voulais lier mon dieu favori, Poséidon, et mon chevalier d'or favori, Mû, et, Dieu sait pourquoi, j'en ai sorti cette idée tordue que Mû pourrait être une femme et mettre au monde les jumeaux de Poséidon (parce que c'est tordu, vous en conviendrez). Le reste est venu tout seul, et j'ai développé mon propre truc à partir de cela. Bon, c'est alternatif à fond, une de mes premières fics et, quand je la relis, je me fais peur toute seule tant je la trouve mal faite maintenant. Cependant, je la continue toujours et j'ai plaisir à constater son évolution depuis les premiers chapitres jusqu'au dernier, écrit voici un an déjà. Je dois avouer que je ne comprends pas tout à fait pourquoi elle plaît tant, mais l'avis de mes lecteurs est impénétrable, n'est-ce pas ?

Pour "l'Ere des deux Béliers", je n'ai pas vu les choses de la même façon. J'avais évolué personnellement, et, pour celle-ci, je n'ai pas choisi le chemin de l'alternatif, ou beaucoup moins. J'ai fait le choix de suivre strictement le cheminement du manga en me centrant sur deux personnages, Shion et Mû.
L'idée m'en est venue en regardant pour une énième fois les OAV Hadès du Junikyû, et j'ai laissé mûrir le truc pendant quelques semaines avant de jeter sur le papier les idées du prologue. J'ai commencé à réfléchir sur les problèmes à résoudre: comment faire entraîner les chevaliers d'or ? C'est là que l'idée des grands maîtres m'est venue, et ils ont pris ensuite beaucoup plus d'ampleur que je l'avais imaginé au début pour devenir partie prenante de l'histoire principale à part entière. Un autre souci était les problèmes de date: j'ai fait tous les calculs qui s'imposaient concernant les âges de chevaliers d'or, leurs dates de naissance ainsi qu'un début de schéma narratif à rebours indiquant les principaux événements (naissance de Mû, début de son entraînement, mort de Shion, début de la guerre du Sanctuaire etc etc). Ensuite, avant même de commencer à écrire, j'ai fait la base des fiches de personnages pour savoir à peu près où j'allais.
J'ai aussi dû faire un certain nombre de choix qui allaient guider ma narration et c'est là que j'ai décidé de faire de Shion le père de Mû, entre autres, plus quelques autres choix que je vous expliquerai plus longuement dans un prochain article.
Tout ceci étant fait, j'ai pu commencer à écrire (comment cela je suis une véritable masochiste ? Un petit peu, je vous l'accorde...).

Voici donc la genèse de mes deux fics principales. N'hésitez pas à poser des questions, surtout, j'y répondrai toujours avec plaisir^^

Bonjour à tous !

Depuis le temps que je voulais le faire mais, pour cause de reprise d'études, de stage et tutti quanti (bon, et un peu de paresse aussi, je l'avoue), je n'en avais pas eu le temps ou le loisir...hé bien, le voici !!

Voilà déjà un certain nombre d'années que je sévis dans le petit monde de la fanfiction (hé oui, "Entre Terre et Mer", c'est moi aussi !), mais jamais je n'avais ainsi ressenti l'envie d'expliquer le cheminement qui m'a poussé, un jour, à ouvrir une page Word et à aligner des mots dessus, parce que ça commence souvent comme ça.

Mais ce n'est pas uniquement la genèse de la fic qui est intéressante, mais c'est aussi la façon que moi, auteur, j'ai de l'appréhender, d'évoluer dans cette appréhension. Cela me permettra aussi de signaler l'avancement des chapitres, les dates de leurs publications ainsi que ma façon de travailler.

Surtout, si l'un ou l'autre des articles vous inspirent, n'hésitez pas à y mettre vos commentaires, quels qu'ils soient, j'en serais ravie et j'y répondrais avec plaisir^^